Romain Mandillon

Romain Mandillon

27 novembre à 13h30 à l'amphithéatre DELATTE de l'Institut Agro Dijon "Réduction d’usage de pesticides : évolution des pratiques et des performances technico-économiques au sein du réseau de fermes DEPHY"

 

Dans le cadre du plan Vigipirate, il me faut fournir à l’Institut Agro Dijon une liste des participants. Merci donc de m’indiquer votre présence en vous inscrivant via le lien suivant https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSdgmDwlFgHJhqvTjcO0Mtqq3oc8cfA4K21uzJaVV6p5ipsPDA/viewform?usp=sf_link et de prendre en compte d’éventuels ralentissements dans l’accès à l’amphithéâtre pour éviter des retards. Pas d’inquiétude, vous pourrez accéder à la soutenance si vous vous libérez au dernier moment en nous indiquant votre nom à l'entrée.

Vous pourrez assister à distance à la soutenance en vous connectant au lien suivant:  https://inrae-fr.zoom.us/j/6957007300?pwd=OsNmQg83ad5oDov3azzsFXDxLK2AqB.1&omn=92380947237

ID de réunion : 695 700 7300

Code secret : a1357911B? 

Résumé:

L’utilisation massive des pesticides dans l’agriculture a des impacts sur la santé, sur la biodiversité et sur les services écosystémiques qu’elle fournit. Pour autant, la maîtrise des bioagresseurs des cultures reste en France principalement basée sur les solutions chimiques. Les faibles progrès de l’adoption de stratégies de Protection Intégrée des Cultures, fondées sur des combinaisons techniques alternatives à la chimie, peuvent s’expliquer par le manque de démonstration de la faisabilité à grande échelle de ces stratégies, et de leur efficacité technique et économique. Les agriculteurs redoutent les risques qui seraient associés à la réduction d’usage de pesticides, et les représentants professionnels redoutent les conséquences d’une transition généralisée vers des systèmes de culture économes en pesticides sur la productivité de la ferme France. Dans cette thèse, nous apportons des éléments de réponse en étudiant 1000 fermes commerciales du réseau DEPHY en grandes cultures et en polyculture élevage, engagées dans la réduction de l’utilisation des pesticides. Nous étudions avec une approche diachronique comment des changements de stratégie de conduite des systèmes de culture ont permis la réduction de la dépendance aux pesticides dans certaines fermes. La diversification, la modération de la fertilisation, le régime du travail du sol et le désherbage mécanique ainsi que l’optimisation de la décision pour les traitements phytosanitaires apparaissent comme des facteurs techniques clefs de la transition. Pour la grande majorité des exploitations, nous n’observons pas de corrélation entre la réduction de l’utilisation des pesticides et l’évolution des performances économiques. Nous soulignons la nécessité de considérer plusieurs indicateurs dans l’étude des liens entre réduction de l’utilisation des pesticides et performances économiques. Nous explorons des scénarios de généralisation des stratégies économes en pesticides à l’échelle de la ferme France, pour évaluer les possibilités d’atteindre l’objectif de 50% de réduction, et les conséquences sur les performances économiques, la productivité, la souveraineté alimentaire, et la balance commerciale agricole française.

Jury:

Pr. Jeandroz, Sylvain - Président

Dr. Valantin-Morison, Muriel - Rapporteuse

Dr. Carpentier, Alain - Rapporteur

Dr. Guilpart, Nicolas - Examinateur

Mme. Brun, Virginie - Membre invité