8 ateliers étaient mis en place au sein du bâtiment Dommergues, tous accessibles librement. Pour ceux qui n’aurait pas eu la chance de participer voici un bref résumé de chaque atelier :

Atelier 1 : Animation légumineuse

Cet atelier, créé par Sandy Barbot et présenté par Virginie NOWAK, était construit à l’image d’un escape game. Le but était de retrouver les graines de lupin à l’issu de différentes énigmes faisant appel à nos connaissances. Le contexte de l’énigme était de retrouver un tableau dérobé par le célèbre gentleman cambrioleur : Arsène Lupin. Le parallèle entre le personnage de fiction et la plante était tout trouvé et le résultat était au rendez-vous !

Atelier 2 : Atelier biocontrôle : les supers pouvoirs des champignons  

Les champignons sont plus utiles qu’ils n’y paraissent, c’est ce que nous expliquait Élodie Gautheron et Ana Bendejacq-Seychelles. Leur atelier portait sur des essais de champignons sur un organisme modèle de vers ayant un effet devastateur sur certaines cultures. Leur objectif est de trouver un champignon qui pourrait radier le vers nocif pour les cultures mais qui pour autant, ne dérèglerait pas l’environnement de la culture. Élodie nous à également permit d’observer une partie de sa collection de champignons dans différentes boîtes de Petri.

Atelier 3 : Interactions biologiques, c’est du sport !

Le lien n’est pas évident pour tous le monde, mais l’agroécologie c’est du sport ! En effet, Dominique Garmyn nous a présenté les différents parallèles qu’on peut faire entre agroécologie et sport. Du besoin de carburant à la nécessité de travailler en équipe en passant par les évolutions des méthodes au fil du temps, le sport et l’agroécologie sont comparables. On peut par exemple comparer les progrès dans certaines pratiques en faisant un parallèle entre l’arbitrage et l'évolution de l'iutilisation des pesticides : avant on plantait sur des espaces de terre entièrement nu, depuis on a compris qu’il fallait favoriser des environnements diversifiés qui rendait la terre plus riche. Du côté du sport, on a désormais la possibilité de faire appel à l’assistance vidéo pour revenir et mieux juger les actions litigeuses.

Atelier 4 : Atelier bactéries pathogènes

Le traitement des eaux usées est un sujet à ne pas prendre à la légère, c’était l’un des messages à retenir de l’atelier de Élodie Barbier et Murielle Rochelet. À l’aide d’une très belle maquette représentant un village avec sa rivière sa station d’épuration, son pré et ses vaches, il nous était expliqué les risques engendrés par un mauvais traitement de l’eau. En effet, même si bon nombre d’impuretés sont filtrés avant de redistribuer l’eau, certaines substances à risque peuvent persister, c’est le cas d’ailleurs des antibiotiques. Le risque majeur d’une contamination de l’eau est que la circulation des bactéries dangereuses, appelées bactéries pathogènes, se fait entre les hommes, les animaux et l’environnement. La présence d’une bactérie pathogène dans l’eau qui sert à irriguer les cultures maraichères contamine alors les récoltes et si l’anomalie n’est pas détectée à temps, on peut nous même ingérer cette bactérie et la faire circuler à notre entourage. Dis comme ça, ça peut faire peur mais on vous assure que c’était super !

Atelier 5 : Découvrir la symbiose mycorhizienne en réalité virtuelle

Un rendez-vous au cœur de l’infiniment petit dans cet atelier géré par Daniel Wipf. Une fois équipé de notre casque à réalité virtuelle, un voyage de découverte du sol et de la mycorhize. Au bout de la vidéo d’environ 4 minutes affichée dans le casque, nous étions au point sur la formation et les bénéfices de la mycorhize ! La mycorhize est le résultat d'une symbiose entre un champignon et une plante. La symbiose est un type de relation entre organismes à "bénéfice mutuel", c'est-à-dire que les deux organismes tirent profit de l'association. D’un côté la mycorhize envoie à la plante des nutriments minéraux (principalement le phosphore et l'azote) et de l'eau, tandis que le champignon reçoit les glucides et les vitamines de la plante issus de la photosynthèse.

Atelier 6 : Système de culture

Lancé en 2012, Rés0Pest est un réseau expérimental de systèmes de culture sans pesticides pour les grandes cultures et la polyculture-élevage. Vincent Cellier, qui participe à ce projet nous a expliqué comment était élaborer un système de culture. Un système de culture c’est l’ensemble des méthodes utilisées pour optimiser ses récoltes. Différents calendriers sont alors essayés, variant faux-semis et labour, afin de définir quel système est le plus adapté. C’est aussi important de comprendre qu’un système dépend aussi de la géographie, un système qui fonctionne à Bretenière ne fonctionne pas forcément partout car chaque sol à ces spécificités en fonction de son emplacement géographique.

Atelier 7 : Puzzle sur les membranes cellulaire

L’atelier sur les membranes cellulaires, présenté par Patricia Gerbeau-Pissot, était un puzzle à compléter grâce aux explications qu’elle nous donnait. Grâce à cet atelier, nous avons compris le rôle des membranes. La membrane sert principalement à deux choses essentielles à la vie de la cellule : se protéger et capter les nutriments. Pour se protéger la membrane se contracte et peux utiliser des lipides comme les phospholipides, les glycolipides et les stérols. À l’inverse pour capter les nutriments, autrement dit se nourrir, elle se relâche.

Atelier 8 : Présentation de l’atlas sur les champignons du sol

Sébastien Terrat nous présentait l’atlas des champignons du sol qui regroupe et explique de manière le plus simple possible le déroulé et les résultats de 10 ans de recherches menées dans toute la France. La France est le premier pays à avoir mené ces recherches à l’échelle d’un pays entier. Bien qu’elle ne représente que 0,3% de la surface terrestre, la France est le 3^ème pays en termes d’hétérogénéité de diversité des sols. En France, on trouve 19 types de sols et 8 climats. L’équipe étudie notamment la densité, la diversité, les structures de communauté et les réseaux d’interactions des champignons