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Environnement de travail, missions et activités

Les plantes interagissent positivement, négativement ou de manière neutre avec une grande diversité de microorganismes. Ces interactions peuvent s’opérer dans la racine des plantes, où la reconnaissance et la communication se feront en partie au niveau de la membrane plasmique des cellules. Les membranes plasmiques sont composées pour presque la moitié de leurs molécules de lipides, dont les stérols. Ces derniers sont des composés importants dans les membranes cellulaires végétales, car (i) ils sont impliqués dans de nombreux processus biologiques essentiels et (ii) ils structurent les membranes en les rendant plus rigides et compactes. Le projet de thèse vise à s’intéresser à l’effet de différentes interactions racine de tomate-champignon (symbiose mycorhizienne à arbuscule, maladie et résistance) sur les stérols végétaux. Des approches complémentaires de biochimie (fractionnement cellulaire, identification et quantification par chromatographie phase gazeuse), microscopie confocale (localisation des stérols) et biologie moléculaire (qRT PCR) permettront d’évaluer si et comment la quantité et/ou la composition en stérols sont modifiés selon les différents contextes d’interactions biotiques. Les conséquences sur les propriétés et l’organisation de la membrane plasmique de tels remaniements de son mélange de stérols seront mesurées par des approches de biophysique. Des mutants, obtenus par CRISPR Cas9, technologie validée sur la tomate et visant ici les gènes de la voie de biosynthèse des stérols, permettront d’apporter les premières briques de notre compréhension de l’implication des stérols dans les interactions plante-microorganismes.

• Connaissances et compétences requises:

Biologie cellulaire et moléculaire, physiologie végétale, une connaissance des interactions plante-microorganisme et des notions sur les techniques d’étude des membranes serait un avantage.

• contact:

patricia.gerbeau-pissot@inrae.fr